Pas trop de temps pour coucher mes états d'âme sur le papier...
Le lancement des premiers livres des Netscripteurs a engendré de nouvelles tâches très prenantes : contacts presse, contacts libraires, recherche et participation à de nombreux salons... car ce n'est pas le tout d'éditer un livre, encore faut-il le présenter et le vendre !
Cela s'ajoute à un travail éditorial important sur les prochaines publications et, parce qu'il faut bien financer tout ça, des travaux de correction et de mise en page pour d'autres éditeurs, longs et minutieux, comme doivent l'être les travaux de correction.
Les nouveaux manuscrits reçus sont donc "en attente" depuis un petit moment, et je prie leurs auteurs de pardonner le manque de célérité de mes réponses. Je préfère prendre le temps de "mettre les choses en place" et de bien accompagner la sortie des premiers livres, car, ne l'oublions pas, la maison d'édition Les Netscripteurs est toute jeune et doit encore faire sa place dans le paysage éditorial.
Par ailleurs, c'est un parti pris que de prendre le temps nécessaire au travail avec les auteurs retenus et, comme il était annoncé, Les Netscripteurs publieront donc peu (1 à 3 livres par an). Alors, ne vous inquiétez pas, malgré le temps qui s'écoule, vous gardez vos chances de figurer sur notre planning de publication si votre manuscrit est sélectionné (mais n'oubliez pas de nous avertir si un autre éditeur décidait de les publier entre-temps).
J'en profite pour vanter les mérites de "l'épreuve du placard", qui consiste, une fois un manuscrit "terminé", à le laisser reposer quelque temps, à "l'oublier" en quelque sorte, pour le regarder d'un oeil neuf le jour où on l'exhume de sa retraite. Je vous invite à prendre ainsi les délais importants qui sont les miens, comme une manière de se détacher un peu de son travail pour y revenir plus tard avec plus de lucidité et de maturité, en se mettant plus facilement dans la peau du lecteur lambda.
D'ailleurs, les textes que j'ai choisi de publier jusqu'à présent (Prophets et Le Meurtre des nuages) ont également connus une longue période de repos, car écrits par leurs auteurs plusieurs années auparavant (vers 14-15 ans). Je les ai pourtant préférés à des textes plus récents de ces auteurs, parfois davantage travaillés dans la forme, pour leur sensibilité, leur "âme" et aussi le recul que pouvaient avoir leurs auteurs pour y retravailler en vue d'une publication.