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23 juin 2015 2 23 /06 /juin /2015 16:16

Cela fait un moment que je ne suis pas venue poster par ici, la faute au temps qui file, mais aussi au changement de la plateforme Overblog : gestion des photos moins aisée, mise en page des articles existants toute chamboulée, et développement de la publicité intrusive ! Bref, je n'en avais ni le temps ni l'envie.

Bien des choses se sont pourtant passées depuis mon dernier post, et en premier lieu, la sortie d'une nouvelle publication pour Les Netscripteurs : Sense of Wonder, Symphonie pour Envers, le romand de fantasy steampunk de SoFee L. Grey !

Sense of Wonder, Symphonie pour Envers, de SoFee L. Grey

Sense of Wonder, Symphonie pour Envers, de SoFee L. Grey

C'est Olivier Sanfilippo qui a réalisé cette superbe couverture !

(Bon, par contre, je n'ai pas encore trouvé comment on intervient sur la dimension de l'image et sa mise en page sur la nouvelle interface d'Overblog., je vais donc me limiter en matière de photos... Mais avouez qu'il aurait été dommage que je ne puisse vous montrer une si belle couv !)

Vous trouverez des infos sur ce livre (et la possibilité d'en lire le début) sur le site des Netscripteurs et le blog qui lui est consacré.

Autre grande nouvelle, Les Netscripteurs participaient cette année, et pour la première fois, au célèbre festival belge Trolls et Légendes !

Je souhaite en profiter pour remercier à nouveau les membres de l'association Les Compagnons des Netscripteurs et l'illustratrice Emilie Etienne, sans qui cette participation n'aurait pas été possible.

Sense of Wonder, Symphonie pour Envers a fait sa première apparition publique à cette occasion et nous avons passé un excellent week-end à Mons ! 

(Vais-je oser mettre une photo ? ... Allez, j'ose ;) )

Les Netscripteurs à Trolls et Légendes 2015

Les Netscripteurs à Trolls et Légendes 2015

Outre les auteurs Louise Roullier et SoFee L. Grey, notre stand accueillait l'illustrateur Michel Borderie, qui a réalisé plusieurs couvertures des Netscripteurs.

Nous avons trouvé le public belge très agréable et sympathique, curieux d'explorer de nouveaux sentiers de l'imaginaire et enclin à participer à fond à cette grande fête qu'est Trolls et Légendes. 

Vous trouverez notre album photo de Trolls et Légendes sur la page Facebook des Netscripteurs.

Il y a eu d'autres manifestations depuis : la première édition de Nice Fictions, la rencontre organisée au musée gallo-romain de Lyon, les dédicaces lyonnaises de SoFee L. Grey à la librairie Temps-Livre et la journée steampunk de Trollune, les interventions de Louise Roullier auprès de classes de collèges...

Pour savoir où nous rencontrer, les infos sont, comme toujours, sur la page d'accueil du site des Netscripteurs et sur ce blog, des rappels sont régulièrement faits sur la page Facebook des Netscripteurs (à aimer d'urgence si ce n'est pas encore le cas ;) ).

J'ai depuis plusieurs mois des idées d'articles pour Le Salon d'Isa, j'espère avoir suffisamment de disponibilité pour vous les proposer bientôt !

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9 janvier 2015 5 09 /01 /janvier /2015 13:55
Pourquoi je suis Charlie ?

L’émotion est si forte, après l’attaque de Charlie Hebdo, qu’il m’a fallu un peu de temps pour réagir à ce carnage, pour prendre la plume après avoir laissé couler les larmes.
En tant que personne, je m’associe à la douleur des proches des victimes, quelles qu’elles soient, et je souhaite leur apporter mon soutien face à la perte brutale de leur parent, conjoint, collègue ou ami.
En tant qu’éditrice, je m’indigne forcément, tant m’est précieuse la liberté d’expression, mais aussi de publication qui lui est consécutive. Cet acte terroriste vise à provoquer l’autocensure par la terreur, ce que je ne peux accepter.

Pourquoi je suis Charlie ?
Devant l’incompréhension de certains quant à la reprise quasi-unanime de ce slogan, et étant donné que la première chose que j’ai faite, c’est de l’adopter, je vais expliquer ici ce qu’il représente pour moi et ce que je souhaite dire à travers lui (pour en connaître l’origine, voir cet article).
Je comprends les craintes de « récupération », de « suivisme », ou que sais-je, mais le mouvement m’a paru si spontané et empreint de valeurs partagées que, personnellement, je m’y suis retrouvée d’emblée, même si un slogan si bref ne peut qu’être objet d’interprétation.

Cette affirmation, « Je suis Charlie », ça veut dire que c’est un peu moi qu’on a blessée en attaquant Charlie Hebdo, je me sens blessée dans mes valeurs, dans mes principes, dans ma défense du droit à l’expression des peuples. D’autre part, je publie moi aussi des choses qui peuvent ne pas plaire à tout le monde, et j’assume, comme Charlie, je revendique, même, de pouvoir le faire sans être inquiétée par une censure quelconque ou pire, par des armes à feu.

Je ne défends pas un propos particulier tenu par Charlie Hebdo (je partage souvent leurs opinions, mais pas toujours), j’affirme en revanche leur droit de les tenir, quels qu’ils soient, du moment qu’ils respectent certains principes d’ailleurs inscrits dans la loi : pas d’incitation à la haine, à la violence, à la discrimination.
Leur travail réside principalement dans la satire, avec l’outrance que celle-ci peut comporter, et j’estime que la satire est un élément nécessaire au brassage d’idées démocratique, parce qu’elle nous bouscule, nous dérange, et qu’on a parfois besoin d’être bousculé dans ses idées pour réfléchir et évoluer.

Je peux être en désaccord avec quelqu’un, cela ne m’autorise pas à prendre un flingue pour dézinguer le moqueur, l’impertinent, celui qui a l’outrecuidance d’avoir des opinions ou un dieu différents des miens.
Dans une telle situation, il est probable que je prendrais d'abord un temps de recul, car l’action irréfléchie est souvent pire que le mal. Et si une envie irrépressible de riposter s’imposait à moi, j’userais alors du mode d’expression qu’il me plairait d'utiliser : dédain, repartie piquante, droit de réponse sérieux, procès si les limites de la liberté d’expression me paraissent franchies (car oui, il y en a)…
Mais le langage des armes ne permet pas de débattre, juste de s’entretuer. Répondre par une tuerie à des dessins humoristiques sarcastiques, c’est totalement disproportionné (et crétin, étant donné que les fameux dessins font à présent le tour du monde entier). Bref, une condamnation à mort pour des dessins satiriques, je ne digère pas.

Ce que dit aussi « Je suis Charlie », c’est que malgré sa décapitation, Charlie n’est pas mort : il survit à l’assassinat de ses défenseurs à travers moi, à travers toutes les personnes qui se sont reconnues dans ce slogan.
Je dirais même plus : Charlie n’est jamais aussi vivant que lorsqu’on prend conscience de sa puissance, et sa portée est désormais soulignée à travers le monde entier, ses couvertures circulent sur Internet et font la une des journaux internationaux ! (j’en connais qui doivent bien se marrer…).

Pour terminer cette tribune, je souhaite saluer le courage de ceux qui osent s’exprimer librement dans des contextes où cela est difficile, voire dangereux, qu'ils soient artistes, journalistes ou simples citoyens, et j’appelle au soutien d’organisations comme Reporters sans frontières ou Amnisty International.

Je rappelle aussi que la presse et l’édition sont des remparts de la libre expression, et j’appelle au soutien des artistes et journalistes engagés ainsi qu’à celui des éditeurs et groupes de presse indépendants. Achetez des journaux, achetez des livres pour exercer votre droit à la libre information et au brassage des idées et soutenir ainsi des structures qui ont souvent du mal à survivre ! Abonnez-vous à Charlie, au Canard enchaîné, au Ravi, ou à ce qu'il vous plaira, du moment qu'on y débat avec des mots, des dessins, et non des armes… !

« Soutenons la liberté de la presse, c’est la base de toutes les autres libertés, c’est par là qu’on s’éclaire mutuellement. »
« Le droit de dire et d’imprimer ce que nous pensons est le droit de tout homme libre, dont on ne saurait le priver sans exercer la tyrannie la plus odieuse. »
Voltaire

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11 novembre 2014 2 11 /11 /novembre /2014 17:57
Le stand des Netscripteurs, et l'auteur Louise Roullier, au HeroFestival 2014

Le stand des Netscripteurs, et l'auteur Louise Roullier, au HeroFestival 2014

HeroFestival 2014 à Marseille

Cela fait longtemps qu’on attendait un tel événement dans notre région, qui regroupe les passionnés d’horizons différents (comics, mangas, SF, heroic fantasy…), mais finalement assez proches par la grâce de cette thématique rassembleuse du héros.

Habituellement, sur les festivals, je fais des photos des stands, des copains (les deux étant souvent les mêmes ^^), mais là, à Marseille, et malgré les très nombreuses animations programmées dans le cadre de ce HeroFestival, c’est le public qui pour moi était « la vedette », un public fort nombreux, curieux, poli, intergénérationnel, métissé, toujours très aimable malgré la chaleur et l’affluence… et costumé ! Si l’on rajoute le grand nombre de cosplayers et de rôlistes… Aussi, contrairement à d’habitude, mon reportage photo rend plutôt compte de ce qui se passait dans les allées, voire tout simplement en face de notre stand, car le stand de Calimacil attirait des visiteurs des plus étranges.

Alors, certaines photos sont un peu floues car il fallait guetter le moment, entre les mouvements de foule, pour capturer au vol ces images au gré des passages devant notre stand, mais je pense que les sourires, le plaisir et l’intérêt des participants ressortent davantage que sur des photos « posées », bien plus jolies esthétiquement, mais que vous retrouverez sans peine au fil des albums des autres participants (l’album complet est sur la page Facebook des Netscripteurs).

Le stand des Netscripteurs, facile à retrouver au cœur du temple gréco-romain, était bien situé, car même ceux a priori seulement intéressés par les jeux vidéo y jetaient au moins un œil au passage, et c’était l’occasion de présenter notre travail et nos auteurs.

J’ai pu bénéficier d’un free hug ^^, et Louise de discussions avec des amateurs éclairés de mythologie grecque (et d’une partie de go).

Tout ça dans une excellente ambiance, où j’ai pris plaisir à retrouver – même brièvement – copains et personnes rencontrées dans les conventions de JdR de la région.

Un grand merci aux organisateurs, à commencer par Annabelle, pour leur gentillesse, leur écoute, leur professionnalisme !

Moi, je vous le dis : les Marseillais, ils sont TROP PUISSANTS !!!

HeroFestival 2014 à Marseille
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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 19:18

Sur Les Bouquinautes, un super article qui vous dit tout sur Les Netscripteurs et leurs auteurs !

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27 août 2014 3 27 /08 /août /2014 12:12

Certains ont déjà entendu parler de cette initiative sur Facebook et Les Netscripteurs s’y associent avec plaisir tant les projets concernés correspondent avec nos aspirations.

 

De quoi s’agit-il ?

1. Un projet destiné à mieux faire connaître les littératures SFFF francophones (science-fiction, fantasy, fantastique et horreur) dans les pays anglo-saxons,

2. Une opération visant à promouvoir ces littératures dans notre pays.

 

Pourquoi ?

1. Les éditeurs anglais et américains, entre autres, ne s’intéressent plus guère à la littérature française* (voir ces articles : http://www.bbc.com/news/magazine-25198154 et http://www.lesinrocks.com/2009/03/14/actualite/pourquoi-les-americains-ne-lisent-pas-les-romans-francais-1143351/).

Face à ce constat, il convient déjà de faire connaître la diversité de la production éditoriale francophone, et en particulier les littératures SFFF qui font l'objet, notamment en France, d'un fort dynamisme et pourraient mieux correspondre à certaines attentes des lecteurs anglophones.

2. Parce qu’hélas les littératures SFFF demeurent sous-estimées en France (voir http://www.telerama.fr/livre/la-science-fiction-n-a-t-elle-plus-d-avenir,115187.php, article qui a provoqué de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux), dédaignées par les libraires « généralistes », et finalement méconnues du grand-public, en dépit des foules qu’attirent des événements comme les Utopiales à Nantes, les Imaginales à Épinal ou Trolls et Légendes en Belgique.

 

Les actions :

1. La pétition pour promouvoir les littératures SFFF francophones auprès des éditeurs et lecteurs anglophones, que vous pouvez signer pour soutenir cette initiative : https://secure.avaaz.org/fr/petition/Editeurs_anglophones_anglais_canadiens_americains_Promouvoir_la_litterature_SFFF_francophone_aupres_des_editeurs_angloph/?nFBIAeb

2. Participez à l’événement « Le 1er septembre, j'achète un livre/ebook de SFFF/horreur francophone » et indiquez vos acquisitions sur la « page événement » Facebook de l’opération : https://www.facebook.com/events/685049051573050/?ref_dashboard_filter=upcoming

 

De nombreux éditeurs proposent une opération promotionnelle spéciale pour fêter cet événement, chez Les Netscripteurs, nous vous proposons :

du samedi 30 août au samedi 6 septembre 2014

un badge offert avec tout livre papier commandé

(via notre site Internet, Amazon, ou par votre libraire chéri)

des réductions sur les prix de nos ebooks : 2,99 € le roman,

pour toute commande sur Immateriel.fr et ses plateformes partenaires

(dont de nombreux libraires).

 

InvasiondesgrenouillesAffiche.jpg


D’où ça sort ?

Comme il vaut mieux agir que se lamenter, ce sont des auteurs qui ont initié ces opérations : Gaëlle Dupille, soutenue par le collectif franco-québécois des Fossoyeurs de rêves et la « Défense transatlantique du fantastique », auxquels se sont associés de nombreux auteurs et éditeurs.

 

Pour plus d’info :

La page Facebook de L’invasion des grenouilles : https://www.facebook.com/invasiondesgrenouillesinvasionofthefrogs?fref=ts

 

 

* Pour rester sur le sujet de la traduction en anglais de textes francophones, cet article du blog de Lionel Davoust apporte un éclairage complémentaire : http://lioneldavoust.com/2012/question-pourquoi-nes-tu-pas-traduit-en-anglais/.

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11 mai 2014 7 11 /05 /mai /2014 19:05

Orgas2.jpgL'équipe des Oniriques à la fin du festival

 

Vous voyez régulièrement, que ce soit dans les petits comptes rendus des Netscripteurs au retour des manifestations ou dans ceux de nos confrères, des remerciements éperdus aux « orgas ». Mais-qui-c’est-ceux-là ?

C’est très simple : les « orgas » sont les organisateurs de ces belles manifestations qui, en plus de nous permettre de faire découvrir nos auteurs et de vendre des livres, nous donnent l’occasion de nous « ressourcer » – exposants et public – dans des ambiances magiques.

Je souhaite à nouveau les remercier collectivement ici, car ce sont eux qui, au-delà des beaux discours, œuvrent dans l’ombre pendant des mois, puis courent dans tous les sens le jour J pour s’assurer que tout se passe au mieux.

 

7Caroline.jpgCaroline au micro, à Lambesc

Je parle ici de ceux qui ne font pas dans l’événement « vitrine », lisse, creux, uniquement destiné à accroître leur propre prestige, mais bien de ceux qui osent prendre le risque de manifestations vivantes, riches de contacts humains, de rencontres chaleureuses… qui ne s’intéressent pas seulement aux « stars », mais aussi aux auteurs émergents, aux artistes qui sortent des sentiers battus, aux passionnés qui font vivre la vraie culture de notre pays. Car des talents, il y en a ; mais il est plus difficile de se donner la peine de les soutenir plutôt que de profiter de leur notoriété.

Nous n’ignorons pas les difficultés qu’ils doivent surmonter, la ténacité qu’il faut pour créer (ou maintenir) un événement, parfois dans des territoires où ce type d’événement est totalement absent, la multiplicité des tâches à prévoir et à organiser : sensibiliser les politiques et obtenir des fonds, inviter des auteurs, trouver et négocier des salles, nouer des partenariats pour proposer aux petites structures des solutions d’hébergement et de restauration économiques, réunir un budget et des bras pour l’accueil, la communication, la décoration, la restauration et la buvette… programmer des échanges (par exemple des tables rondes, ou des rencontres avec les publics scolaires), des animations originales…

5ChristopheFred.jpgJe pense aussi bien sûr aux équipes, souvent bénévoles, à tous ceux qui viennent donner un coup de main pour diffuser affiches et programmes, offrir un hébergement « chez l’habitant », proposer un café ou une bouteille d’eau, tenir la buvette, aller chercher les auteurs à la gare…

Christophe (avec l'ami Fred),
à Caudeval

Ces gens-là mettent en valeur à la fois leur territoire (haaa, les Ardennes vues par les yeux d’Hervé Gourdet, la gastronomie du Beaujolais à l’honneur à Crêches/Saône, le plaisir des rencontres avec les Hobbits de Caudeval…) et le vivier culturel français, bien plus que les stupides émissions de « téléréalité » ou les événements « prestigieux » mais creux.

OrgasChim.jpgL'équipe des Chimériades, autour de Camille et Philippe

 

 

 

Alors voilà, dans notre pays, il y a beaucoup de c…, mais il y a aussi plein de gens merveilleux, souvent discrets, à qui nous devons une culture vivante, riche, et dont nous pouvons être fiers.

 

Dédicace spéciale à Marie-Charlotte, Fred, Georges et Caro, Camille et Philippe, Hervé, Julien et AOA Prod., Christophe et ses Hobbits, Céline, Taly…

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9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 13:38

1Nts2auteurs.jpg

Pour moi, le festival Zone Franche se retrouve tout entier en un mot, un seul : BONHEUR !

C’est une véritable fête, un moment attendu avec impatience chaque année, tant on est sûr que l’on va y être heureux.

J’emploie à dessein le « on », à la fois personnel et englobant, car je sais que ce plaisir est largement partagé par les exposants et le public.

 

img_Couv-DionyW.jpgCôté exposants : On prépare le festival avec fébrilité, heureux d’y présenter un nouveau livre dont la sortie est prévue spécialement pour le festival (Dionysos le Conquérant, le nouveau bébé de Louise Roullier, pour Les Netscripteurs cette année), un nouvel auteur, des goodies, pour avoir le plaisir de faire des cadeaux, d’arborer le badge des associations ou éditeurs qu’on aime et qu’on estime, c’est aussi les retrouvailles avec ses auteurs, avec les copains, la rencontre avec ceux qu’on ose enfin aborder pour la première fois…

 

Côté public : On se réjouit de retrouver réunis la plupart des éditeurs indépendants des littératures de l’imaginaire en France, une foule d’animations imaginatives (spectacles itinérants, conteurs, combats de chevaliers…), un accueil spécial pour les familles et les enfants, avec là aussi des animations et ateliers qui leur sont consacrés et auxquels les exposants se prêtent avec grand plaisir… Le public participe d’ailleurs au spectacle, certaines personnes en profitant pour porter des costumes somptueux et imaginatifs.

Ankou1.jpg

C’est un des rares salons où j’ai constaté une véritable mixité sociale et générationnelle dans le public, certains venant découvrir, tandis que d’autres dressent à l’avance leur liste des stands et des auteurs à visiter spécialement.

Et je me considère également comme faisant partie du public, car c’est l’occasion d’acquérir des ouvrages repérés parfois depuis longtemps, de faire d’autres achats totalement imprévus, qui permettront de mieux connaître le travail des confrères.

Costume.jpg

Alors voilà, pendant trois jours, on ne cesse de discuter, avec les copains, on se donne des tuyaux sur d’autres salons, on parle imprimeurs, projets, livres en préparation ou tout juste sortis, on se fait des soirées en off avec restau à faire craquer les corsets, et l’on rigole sans retenue, aussi bien avec les briscards de la SF (bisous à Raymond Milési, Pierre Stolze, Alain Blondelon) et de la BD (bisous à Dominic Vallet) qu’avec les jeunes demoiselles de Génération Écriture aux multiples projets (bisous à vous, les filles !). On se fait des goûters « thé-cookies » sur le stand, entre exposants et avec le public (merci à Louise, LorianO, Kitsune, Maddy, Mélisande, Lau Tortoise…).

GE1.jpg

Ici, on ne se la joue pas (même si on se fait plaisir avec de jolis costumes), et chacun se sent à l’aise, ouvert, prêt à partager sa passion avec enthousiasme.

Moi, à ZF, j’aime tout, jusqu’au marché animé et coloré du dimanche matin qui environne la salle du festival, et même les égarements dans les transports publics parisiens, qui seront l’occasion de rigolades entre copains.

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Dédicace spéciale à Jérôme Baud, pilote imperturbable du vaisseau armadien, qui a traversé la France pour ce rendez-vous sacré.

6Armada.jpg

Claude.jpgUn immense merci (et des bisous aussi) aux organisateurs qui ont su trouver l’alchimie parfaite pour réunir éditeurs, auteurs, illustrateurs, associations de jeu de rôle, artisans, fanzines, associations, artistes, et bien sûr le public, toujours présent, pour cette manifestation d’une richesse incroyable, d’une convivialité merveilleuse, et qui témoigne du dynamisme et de la qualité de la production française dans les domaines de « l’imaginaire », hélas trop peu médiatisée et reconnue à sa juste valeur.

Merci pour votre soutien à la création, aux collaborations, à l’entraide, merci pour vos efforts pour mobiliser le « politique » et les énergies autour du festival, et bien sûr pour votre accueil et votre gentillesse ! (Dédicace spéciale à Marie-Charlotte Delmas, Claude Longelin, et à toute l’équipe !)

Je vous invite à visiter la page Facebook des Netscripteurs pour une galerie de photos plus complète.

 

Ah ah, et j’allais oublier (!!!!!) : cerise sur le gâteau, Les Netscripteurs ont eu la surprise et la fierté de recevoir, sur le festival, le Coup de cœur Nouvelles de la communauté littéraire Histoire de Romans pour Créature de Sophie Abonnenc, aux côtés de Mathieu Guibé (Coup de cœur Romans pour Even Dead Things Feel your Love), Morgane Caussarieu (prix littéraire HdR pour Dans les veines), Andréa Schwartz (prix découverte HdR pour Kel) !

1SoKitMadPrix.jpg

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 18:02

1EntreeSalon.jpg

Dès le seuil du salon, nous sommes plongés dans des univers oniriques et fantastiques grâce aux impressionnants décors mis en place par Sényrêves. Ce dépaysement invite d’ailleurs exposants et visiteurs à se costumer, ce qui contribue à inscrire le salon dans une parenthèse temporelle et spatiale qui donne son cachet à ce salon.

 

25Camille.jpgAutre particularité qu’auteurs, illustrateurs et éditeurs mettent, à raison, en avant : le chaleureux accueil que nous y recevons, et je ne saurais commencer ce petit compte-rendu sans un immense merci à Céline Kraaps et à l’équipe du salon (difficiles à prendre en photo hélas, tant ils sont accaparés par toutes les tâches qui contribuent à la réussite de l’événement). J'ai quand même réussi à attraper Camille, "le cascadeur" ^^.

Un merci tout spécial à la famille de Céline, et en particulier à ses parents, pour leur accueil et leur capacité d’improvisation ^^, merci aussi à l’hôtel des Grands Vins dont nous ne pouvons que vanter le confort et la tranquillité, bien agréables après l’agitation de la journée.

 

2TeamNts.jpg

 

4So.jpg5Louise.jpgPour Les Netscripteurs, c’était aussi l’occasion de retrouvailles pour toute l’équipe : les auteurs Sophie Abonnenc/SoFee L. Grey (Prophets, Créature), Louise Roullier (Les Tribulations amoureuses de Poseïdôn) et Lil Esuria (Le Meurtre des nuages) étaient là toutes les trois, aux côtés de leur éditrice.

 

Et nous accueillions sur notre stand l’auteur Frédéric Czilinder (Celui qui hante ces murs, L’Héritage des ténèbres…) avec qui nous avions travaillé sur l’anthologie En attendant l’apocalypse… (dans laquelle il signe d’ailleurs un texte, ainsi que Louise Roullier).

6AnaisProfilw.jpg

 

7Fredw.jpgC’était l’occasion de discuter de vive voix des prochains projets éditoriaux des Netscripteurs et de l’avancement de l’écriture de chacune, car après une année 2013 consacrée à des travaux pour d’autres éditeurs afin de donner à la structure les moyens de réaliser ses projets, l’année 2014 verra la publication de nouveaux ouvrages des auteurs déjà présents dans notre catalogue (avec notamment, une sortie prévue pour le prochain Zone Franche).


En effet, le travail des Netscripteurs, c’est non seulement l’accession à la publication d’un premier ouvrage pour des jeunes auteurs, mais surtout une politique d’auteurs visant à la progression personnelle de chacun pour véritablement faire émerger et reconnaître le talent de ces auteurs et la qualité de leurs écrits. Je le répète volontiers : nos livres ne sont pas des denrées périssables soumises à des effets de mode, mais des œuvres dont la vocation est de s’inscrire dans la durée.

 

8StandprofilAnais.jpg

 

11Michel.jpgOutre les retrouvailles des Netscripteurs, le salon Fantasy en Beaujolais est le lieu où nous retrouvons des personnes que nous estimons particulièrement, des amis et des connaissances que nous avons plaisir à retrouver dans les salons :


- l’illustrateur Michel Borderie, bien sûr, qui est un habitué du salon, et avec lequel nous collaborons régulièrement,


- les auteurs Alain Blondelon, Adeline Neetsonne (dont je convoitais le Cytise, femme pirate depuis un certain temps ^^), Mathieu Guibé et Cécile Guillot des éditions du Chat noir, Christine Casuso, Li Cam et Jean-Emmanuel Aubert des éditions Organic, la joyeuse équipe de la Cabane à 12Adeline.jpgmots, Céline Guillaume et Valérie Simon, Mestr Tom, Pierre Brulhet et les membres de l’association Sélénor, Adrien Tomas et Morgage Caussarieu sur le stand des Indés de l’imaginaire… et bien sûr Sire Cédric, invité d’honneur de cette édition, avec lequel il devient difficile de discuter tant il est sollicité, mais qu’il est toujours agréable de retrouver.

 

24Cedric.jpg

 

C’était aussi l’occasion de rencontrer Aquilegia et Léo, auteurs de nouvelles que j’avais lues avec grand plaisir, et qui venaient tout spécialement de Suisse pour initier au jeu de rôle et faire découvrir la web-série The Fumble Zone.

23Aquilegia.jpg

10NathyJeanVigne.jpg9Squelette.jpg

 

Nous avions la chance d’avoir des voisins de stand très sympathiques : Nathy et Jean Vigne, ainsi qu’une inquiétante mariée qui nous surveillait de haut.

 

 

 

 

 

 

 

L'Oeil du dragon proposait potions magiques et objets merveilleux : à l'approche des fêtes de Noël, pensez à faire travailler les petites structures plutôt que les mastodontes !

23VincentDragon.jpg

27acreatureloup.jpg

 

Comme un brin de folie est indispensable dans tout salon de l’imaginaire qui se respecte, une invasion de loups-garous et autres créatures étranges a amené une ambiance certaine et proposait des animations pour le public.

 

28creatureminotaure.jpg

 

On est toujours un peu « sonné » après une telle manifestation, mais croyez-moi, ça requinque, et on ne demande qu’une chose : recommencer !

 

Plus de photos sur la page Facebook des Netscripteurs


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28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 11:16

 

Une immersion dans le milieu français de la science-fiction

 

46 RaymondConventionSous la pression insistante, mais néanmoins amicale, de Jérôme Baud, Raymond Milési et Pierre Stolze au cours du dernier festival Zone Franche (et au-delà ^^), mon camarade auteur Frédéric Czilinder et moi-même nous sommes trouvés embrigadés à la Convention nationale de science-fiction.

 

Pour preuve de mes allégations : Raymond Milési à Zone Franche 2013.

 

Comment dire… J’apprécie personnellement la science-fiction, j’ai même lu un certain nombre de classiques du genre, mais je suis loin d’être une vraie passionnée en ce domaine, et pour l’instant, hormis quelques textes dans l’anthologie En attendant l’apocalypse, je n’en publie pas. Aussi, je me demandais un peu sur quelle planète j’allais mettre les pieds…

 

1Porte.jpg  Livres1w.jpg


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A l'accueil, les participants recevaient une compilation des nouvelles finalistes du prix Rosny aîné pour pouvoir voter en toute connaissance de cause, ainsi qu'un autre ouvrage (merci aux éditions Armada et aux Moutons électriques)

 

Heureusement (pour quelqu’un aussi timide que moi), je repérais d’entrée bon nombre de visages connus, voire de personnes avec lesquelles j’avais déjà eu l’occasion de discuter : l’équipe Armada, bien sûr, avec Jérôme Baud, Raymond Milési, Pierre Stolze et Jean-Pierre Fontana, Benoit Robin du projet Hoshikaze 2250, l’auteur Claude Ecken (précédemment rencontré au festival de l’imaginaire du pays d’Aix), Jérôme Vincent d’ActuSF, les auteurs Adeline Neetesonne et Laurent Whale, Joseph Altairac, Jean-Luc Rivera…

 

2-RArmada2.jpgLa team Armada avec Jean-Pierre Fontana, Pierre Stolze et Raymond Milési, avec Laurent Whale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Christophe Thiennot du club Présences d'esprits.

3-AOC.jpg

 

Puis, au fil des repas et petits-déj, dans la salle des exposants, au bar, à l’occasion d’une table ronde ou sur le chemin vers notre lieu d’hébergement, les échanges entre participants se multiplient et permettent de faire de nouvelles connaissances : Ugo Bellagamba, Bernard Dardinier, Annie et Philippe Mura, Lisa Lescornez-Robin et Bouchon, Jean-Luc Schwing, Christophe Thiennot (club Présences d’esprits et fanzine AOC)… et j’en oublie forcément, tant j’ai discuté avec beaucoup de monde !

 

Je reviens un instant sur notre hébergement à Aubenas, car j’avoue que de se retrouver à Poudlard lorsqu’on participe à une convention de SF, c’est un peu étrange ^___^.

 

2-Poudlard1.jpg2-Poudlard2

 

De nombreuses conférences étaient programmées, en particulier avec les invités de la convention : Jean-Pierre Fontana, Georges Pierru, Nathalie Labrousse, Claude Ecken et André-François Ruaud. J’ai personnellement assisté à « Les Moutons électriques : 10 ans – Fiction : 60 ans » et « SF et pédagogie » par Estelle Blanquet et Nathalie Labrousse, où Bernard Dardinier et Philippe Caza ont tout à tour personnifié la Lune.

 

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Bernard Hennninger


Une table ronde sur « les "petits éditeurs", compléments ou concurrents ? », à laquelle je représentais Les Netscripteurs, avec les copains Frédéric Czilinder pour Nostradamus, et Jérôme Baud pour Armada, mais aussi avec Bernard Hennninger pour Le Souffle du Rêve et Xavier Dollo pour Ad Astra, m’a permis d’ébaucher des relations et d’échanger avec ces derniers sur nos expériences réciproques, de même qu’avec Pierre Gévart, animateur de la table ronde et organisateur de la prochaine convention (voir plus loin).

Confronter nos difficultés, nos atouts, les solutions et coopérations expérimentées (les coopérations Armada/Nostradamus/Les Netscripteurs sont à présent connues à travers toute la galaxie !), ce sont des choses précieuses pour le petit éditeur, qui, tout passionné et impliqué qu’il est, rencontre cependant bien des embûches. La discussion, qui s’est poursuivie bien au-delà de la table ronde, permet de relativiser et d’envisager plus sereinement l’avenir.

 

2IllusCazaW.jpgPlusieurs espaces accueillaient des expositions : les illustrations réalisées par Philippe Caza pour les romans de Roland C. Wagner (avec mise en vente d’un portfolio en série limitée en hommage à RCW), une expo de l’artiste Didier Cottiez, et quarante ans de conventions retracés en affiches et articles de journaux dans la salle de conférence.

 L'illustration d'un roman de Roland C. Wagner par Caza.

 D’ailleurs, au lieu de blablater à droite à gauche, j’aurais dû y réviser davantage, car l’ami Raymond Milési n’a pas loupé l’occasion de nous bizuter, Fred et moi, au cours de ses célébrissimes jeux du « Champion de la SF », et attention, il y avait des pointures dans la salle ! Raymond étant bon prince, Fred et moi, surtout Fred, car il m’a battue ^^, nous avons eu droit à quelques lots qui nous permettront de bûcher la prochaine session (enfin, avec Bernard Dardinier dans la salle, de toute façon, c’est mort…).

 

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Fred et Isa sur le grill de Raymon Milési (photo de Laurianne).

 

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Mes gains au jeu du Champion de la SF (éditions Les Moutons électriques et éditions Armada).

 

L’excellent Raymond Milési et ses petits camarades nous ont par ailleurs régalés avec les productions du groupe Remparts, soirée à ne louper sous aucun prétexte ! et les jeux musicaux de Gipsy et ses amis ont fini de déconcerter les derniers neurones encore vaillants.

 

4Remparts.jpgLe groupe Remparts à l'oeuvre.

 

3Rosny2.jpg8Xavier1.jpgMais, mais, mais… tout cela n’est rien comparé à l’extraordinaire soirée de clôture où, d’une part, Joseph Altairac a annoncé les gagnants des prix Rosny aîné, avec les victoires méritées de Laurent Gennefort pour Points chauds dans la catégorie « romans », et celles de Ayerdhal pour R.C.W. et Thomas Geha pour Les Tiges, ex aequo dans la catégorie « nouvelles » (où 9GeorgesCyrano.jpgl’on découvre les doubles personnalités de certains ^^), ainsi que le prix Cyrano remis à Georges Pierru avec une grande émotion de toute la salle.

Thomas Geha, prix Rosny aîné pour Les Tiges.

Et d’autre part, avec la fabuleuse vente aux enchères animée par ledit Georges Pierru, moment d’anthologie dont Jérôme nous avait longuement parlé, et j’avoue que les mots me manquent pour vous décrire les franches rigolades qui ont accompagné cette soirée.

Georges Pierru, prix Cyrano sous les acclamations d'une foule en délire.

 

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Georges Pierru dans son rôle de commissaire-priseur.

Comme c’est bien beau de s’amuser, mais qu’il faut aussi travailler un peu, un espace d’exposition m’a permis de présenter les livres des Netscripteurs au public, mais surtout aux membres de la convention intéressés, ainsi qu’à Frédéric Fromenty, le libraire d’Omerveilles (5 rue Bayard à Grenoble), où vous pourrez sans souci commander nos ouvrages (je rappelle aux lecteurs qu’ils ne paient pas les frais de port quand ils commandent chez un libraire, et aux libraires que Les Netscripteurs prennent en charge la moitié de ces frais de port).

 

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Il ne me reste plus qu’à tirer mon chapeau aux organisateurs de cette convention, Jean-Jacques Régnier et Mireille Meyer, car très franchement, tout était parfait et la bonne humeur au rendez-vous.

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Un petit mot sur la prochaine convention : elle se déroulera du 17 au 20 juillet 2014 à Amiens, avec un programme en lien avec le monde de Jules Verne et vous pouvez d’ores et déjà vous inscrire.

 

 


Pour ma part, je serai sans aucun doute de retour sur la planète SF pour la convention suivante qui se tiendra à Entraigues-sur-la-Sorgue, dans le Vaucluse, en août 2015.

 

Plus de photos sur la page Facebook des Netscripteurs.


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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 20:12

Retrouvez Les Netscripteurs, avec Louise Roullier, Aodez S. Bora, Manon Bousquet et Frédéric Czilinder le week-end des 6 et 7 juillet à Caudeval (11).

Les festivités commencent dès le vendredi 5 soir avec un concert celtique (et gratuit) du groupe Tara.

 

Le site du festival

 

Mon petit compte rendu du festival Eternelle Fantasy de l'an dernier

 

Le petit compte rendu du festival Eternelle Fantasy de l'an dernier par Louise Roullier

 

afficheCaudeval2013.jpg

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