28 novembre 2008
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Les libraires entrent dans la danse pour faciliter l’accès des lecteurs aux publications des Netscripteurs.
Malgré la connotation «web» des Netscripteurs, j’ai souhaité que nos publications revêtent la forme traditionnelle de «livre papier» (bien que d’autres formes, notamment électroniques, soient également envisagées par la suite).
Malgré la connotation «web» des Netscripteurs, j’ai souhaité que nos publications revêtent la forme traditionnelle de «livre papier» (bien que d’autres formes, notamment électroniques, soient également envisagées par la suite).
En effet, même les lecteurs français qui utilisent quotidiennement le support électronique pour leurs loisirs plébiscitent le «livre traditionnel», très peu encore ont fait l’expérience de la lecture sur écran.
J’avoue que pour ma part, si j’ai déjà acheté des « fichiers-livres » à lire sur mon ordinateur (et que j’imprime généralement en fait…), je n’ai pas fait l’acquisition d’une « machine » dédiée à cet usage. Si certains affirment que l’on peut avoir un plaisir de lecture satisfaisant avec un tel matériel (voir les articles très intéressants de François Bon à ce sujet), j’incline plutôt à imaginer l’avenir avec un lecteur plus polyvalent qu’uniquement destiné aux livres…
Cela dit, j’aime tellement le contact du papier… J’ai ce goût un peu fétichiste pour « l’objet-livre » (le summum étant lorsque le fond et la forme sont beaux tous deux et se complètent harmonieusement), je n’ose même pas évoquer l’odeur douce et chaude des reliures de cuir…
De plus, à l’heure actuelle, seule la forme « papier » se voit officiellement reconnaître le statut de livre (comme en témoigne le taux de TVA applicable au livre électronique).
Et le livre «papier» offre aussi cet autre avantage : il est le cœur du métier de libraire, médiateur idéal entre l’auteur et le lecteur, offrant au lecteur un niveau supplémentaire d’appréciation (voire d’expertise) et de conseil, complémentaire à celui de l’éditeur. Encore faut-il qu’il ait de l’intérêt pour le genre littéraire que vous publiez et le public que vous souhaitez toucher… J’avoue que, pour ma part, je lui demanderais volontiers encore davantage, une sorte «d’engagement personnel», un soutien aux petits éditeurs dont ils apprécient la démarche (nombre d’entre eux le font d’ailleurs, et c’est ce qui permet à la France de conserver encore sa «bibliodiversité»).
Je suis à présent, après le long travail éditorial et la partie technique de la fabrication, dans la phase de développement commercial destinée à faciliter l’accès des lecteurs aux livres des Netscripteurs, et me voilà donc partie à la conquête des libraires !
J’avoue être aidée dans cette tâche par le magnifique travail de SoFee L. Grey et la qualité du premier texte qu’elle livre à ses lecteurs. Je ne doute pas que nombreux seront ceux qui tomberont sous le charme de son écriture poétique et violente.
Les libraires qui partageront le projet des Netscripteurs en acceptant de distribuer leurs livres seront annoncés sur une page de ce blog régulièrement mise à jour. La mise en place étant progressive (et les libraires parfois réticents à accorder une place à notre production), venez souvent la visiter pour voir si nos livres arrivent près de chez vous (et n’hésitez pas à en parler à votre libraire afin qu’il nous contacte).
Je vous dirais juste un petit mot supplémentaire sur le premier d’entre eux à nous avoir fait confiance, en l’occurrence Laurent, de la Librairie de Provence, à Aix en Provence. Très apprécié des amateurs de fantasy (dont notre auteur), il fait partager ses passions au cœur d’un rayon consacré, outre à la fantasy, aux autres littératures de l’imaginaire, fantastique, science-fiction, horreur, mais aussi au roman policier. Il faut d’ailleurs quelque perspicacité pour dénicher son rayon (à l’escalier d’accès caché au fond du rayon bd/manga de la librairie), mais cela vaut la peine : large choix de lecture et bon accueil garanti !